- Considérer l'espace public comme partenaire, sujet et/ou objet de jeu
- Questionner les notions de lieux, de milieux, de contextes
- Questionner et renouveler nos modes de présence et d'écritures, en lien avec ces espaces spécifiques
- Aborder ces espaces à partir de ses perceptions, ses imaginations, ses sensations, et ainsi développer son écriture chorégraphique
- Considérer notre présence dans l'espace public comme un acte impliquant relationnellement
Les participant·es seront accompagné·es à explorer les notions d'espace partagé et de coprésence, l'écriture située, de composition dans l'instant, de mémoire et d'acuité du corps dans sa lecture immédiate des lieux et de ses éventuelles rencontres
33000 Bordeaux
Tarif : 2 520 € (HT)
Possibilité de financement jusqu'à 100%L'espace du corps, extension des possibles
Différentes matières corporelles seront abordées pour ouvrir l'espace interne du corps et pour malaxer l'espace externe dans le but de renouveler son rapport à l'espace public.
En prenant appui sur des techniques somatiques (Body Mind Centering notamment), sur la pratique du contact improvisation, les possibles du corps seront mis en éveil dans ses relations spécifiques à l'espace :
- Appréhension vibratoire de l'espace par la peau, les organes de perceptions (yeux, oreilles, peau) : perception de soi, de ses contours, du dedans et du dehors, perceptions des volumes, niveaux, directions, écoute des autres et présence...
- La structure squelettique comme architecture interne : clarté d'intention du mouvement, transformation de l'espace...
- Notion de gravité et de centre : se débarrasser de toute tension et force pour développer présence et écoute de soi, des autres et surtout des possibles qu'offre le quotidien, travailler l'ouverture, l'improvisation.
- Danser à partir de ses fascias, sentir la reliance interne et l'élasticité de mouvements, l'alignement et l'appui entre sol, gravité et air
Rencontrer l'espace public
- Se mettre dans une écoute non volontariste, tenter de se poser physiquement dans l'espace public. Prendre note de ce qui est. L'écoute renseigne sur le lieu, sur la musicalité de son architecture/. Observer et écouter ses usages et son humeur.
- Mettre en lien les différentes matières corporelles avec l'espace du dehors : ses aspérités, matières, architectures, directions, volumes et l'environnement sonore.
- Éprouver et jouer le décalage avec les lieux et le quotidien : les usages, mouvements et actions des passants et habitants, type de relations qui s'y déploient.
- Les notions d'espace et de lieu. L'espace comme architecture et volume, le lieu comme endroit façonné d'usages.
Tentatives et Expérimentations
- Lecture de l'espace entre les corps, entre corps actant et passants/habitants, entre corps et objets urbains... Comment questionner le quotidien par l'acte artistique.
- Chercher l'humilité devant ce qui est déjà là. Les écritures « contextuelles » qui naissent de cela.
- Temps dédiés à l'écriture des impressions, à des allers-retours entre les pratiques et les écrits
- Lecture de textes de la bibliographie support pour poser un commun aux réflexion et faciliter l'expérience dansée
site mis à jour le 14-10-2025
Public cible :
Artistes dramatiques, danseurs, circassiens, musiciens, chanteurs...Pré-requis :
Être engagé dans une recherche à propos des enjeux artistiques du corps dans l'espace public.Modalité pédagogique :
La formation aura lieu en présentiel, dans l'espace Le Cerisier à Bataclan (11 rue Joseph Brunet) et en extérieur dans le quartier, de 9h30 à 13h et de 14h30 à 18h.
La méthode utilisée est la méthode active. Les stagiaires seront invités à mettre immédiatement en pratique, à expérimenter et éprouver les techniques abordées.
Les matinées débuteront en salle, par des ateliers guidés, en intimité avec nos perceptions, pour élargir nos possibilités sensitives, nos mobilités et affiner la capacité corporelle à être en écoute de l'espace interne tout en l'impliquant dans l'espace externe.
En fin de matinée, nous irons mettre ses différentes explorations à l'épreuve du dehors.
Les après-midis seront consacrées à la recherche et à l'expérimentation de modes d'écritures chorégraphiques spécifiques.
Ces expérimentations se dérouleront en extérieur, si le temps le permet, directement en prise avec des lieux publics. Les passants et usagers seront témoins quotidiens de ces temps de recherche.
Laure Terrier et Sarah Grandjean travaillent en binôme dans cette formation. Elles prendront en charge en alternance les mises en corps inspirées de pratiques somatiques, en fidélité au travail de JEANNE SIMONE, et guideront les stagiaires à travers l'expérimentation quotidienne et soutiendront les stagiaires dans leur réflexion personnelle.
Modalité d'évaluation et de suivi :
L'évaluation et le suivi des stagiaires se fera à travers trois méthodes :
- Évaluation diagnostique en amont de la formation via un questionnaire de positionnement
- Évaluation formative tout au long de la formation, à travers des mises en situation et des retours réguliers pendant la semaine de formation.
- Évaluation finale en fin de semaine, via un bilan collectif oral, un retour oral et écrit des intervenant·es basé sur les mises en situation de la semaine, et une autoévaluation effectué par le ou la stagiaire.
Afin de reconnaître les compétences et capacités des stagiaires dans un contexte professionnel, l'évaluation portera non seulement sur leurs savoir-faire mais aussi sur leurs savoir-être.
Moyens et supports pédagogiques :
- Distribution au préalable d'un document de présentation : la formation, son contenu, son organisation, son planning, ses intervenantes.
- Supports fournis aux stagiaires : 1 grande salle de travail, 1 espace pour les pauses et repas du midi, différents types d'espaces urbains différenciés.
- Mise en place d'un lexique/corpus, sous forme de tableau évolutif, tout au long du formation.
- Documentation en libre accès.
Information sur l'admission :
L'effectif de cette formation est limité à 12 personnes
L'inscription se fait sur candidature avant le 1er février 2026, merci d'envoyer Fiche d'inscription, CV et lettre de motivation à la compagnie Jeanne Simone : contact@jeannesimone.com
Pour plus d'information, contacter le service formation au 04 67 84 29 89 ou par mail formation@illusion-macadam.fr
Information sur l'accessibilité :
Cette formation est accessible à tous·tes.
Si vous avez besoin d'un aménagement spécifique, vous pouvez contacter notre référente handicap qui vous mettra en place un entretien personnalisé, afin d'étudier votre projet de formation et les aménagements qui pourraient, dans la mesure du possible, être mis en place.
Contactez notre référente handicap, Fanny Chaze au 04 67 84 29 89 ou fchaze@illusion-macadam.fr
Laure Terrier, Chorégraphe et danseuse, elle n'en finit pas de malaxer les relations du corps à l'espace publique au travers des créations portées par JEANNE SIMONE. L'usage des lieux comme fil conducteur, elle invente patiemment un rapport au spectacle, à la danse, qui témoignerait de nos rapports singuliers au monde qui nous entoure et nous façonne, pour lui offrir d'autres possibles. Elle collabore régulièrement avec d'autres compagnies, en tant que soutien à l'écriture corporelle, telles que la Cie de Sirventes, Le Petit théâtre de pain, La grosse situation, Cie Action d'espace-François Rascalou, Uz et coutumes… Elle s'est beaucoup nourrie des approches de Julyen Hamilton, Patricia Kuypers, G.Hoffman Soto, Lulla Chourlin tout en vadrouillant en tant qu'interprète aux côtés des chorégraphes Nathalie Pernette, Laure Bonicel, Odile Duboc. Elle s'investit aussi avec plaisir dans les projets d'Opéra Pagaï, de l'Ensemble Un…
Sarah Grandjean, chorégraphe et danseuse / formatrice occasionnelle, elle entreprend la danse comme un terrain d'action pour se mouvoir, percevoir et tenter de comprendre le monde ou plutôt de résonner en lui.
Elle est marquée par l'étude de la sociologie et formée par une pensée butô depuis plus de 10 ans. Elle se retrouve de plein de manières différentes dans le clown et se fascine pour les fascias.
Militante pour que la danse existe partout, elle co-fonde la compagnie demeure drue et initie depuis des années des projets dans tout type de structures sociales : publiques ou privées, institutionnelles ou alternatives, urbaines ou rurales…
Autant d'expériences individuelles et collectives qui tissent des appuis concrets dans la recherche autour de la performance et du jeu.
Si vous êtes salarié·e (y compris intermittent·e du spectacle), votre organisme de financement de la formation professionnelle (AFDAS, UNIFORMATION, etc.) peut prendre en charge le coût global à travers différents programmes (Plan de Formation de l’Entreprise, Plan de Formation des Intermittents, etc.). Consultez notre page « Financer sa formation » pour plus d’informations : https://illusion-macadam.coop/formation/financersaformation . Les dispositifs sont nombreux et complexes. Contactez-nous afin que l’on étudie votre situation particulière et que l’on vous indique les démarches à effectuer.
33000 Bordeaux