La formation propose aux participant·es d'explorer leurs écritures, les physicalités et ressentis qui donnent vie à l'acte même d'écrire, l'écoute et les manières de dire/llire en relation aux espaces. Ainsi elle s'organise autour des différents problèmes auxquels peuvent être un artiste lorsqu'il écrit : 

• le sens (autrement dit, la direction : où va mon poème ?),
• le son (quelle voix me donne-t-il, quelle voix prend-il ?),
• le rythme (trouver son allure, en changer),
• le sujet (qui est le véritable sujet de mon poème, qui l'écrit avec moi ?),
• la méthode (quelle vie le poème m'invente-t-il ?),
• le temps (quand commence, quand finit un poème, quels sont ses contours ?),
• le lieu (d'où écrire, de quelle situation, intime, sociale, géographique, émotionnelle, physique ?).

Ces thématiques seront abordées à travers différents exercices permettant de les aborder de côté, à travers d'autres pratiques, d'autres disciplines (voix, corps, ... ) pour désacraliser l'écrit et permettre le travail. 

Ainsi, les journées s'organiseront autour :

• des lectures des textes de chacun.e et de son rapport à l'écriture
• des temps de pratique par divers exercices d'écriture orientés et guidés
• des pratiques somatiques (en passant par les os, la peau, la gravité, etc…)
• d'une exploration de différentes modalités de lectures et d'écoutes / de travail de la voix

Des temps consacrés à la discussion des protocoles, à l'échanges des idées, à l'observation de ce qui s'écrit en soi, à quelles expérimentations physiques invitent l'écriture, sont aussi prévus pour permettre l'échange entre les participant·es, pour constituer pendant la semaine une communauté de lecteurices, attentifs et attentives les un·es aux autres.